Dragon Quest VI : Maboroshi no Daichi (Super Famicom)
Développeur : Heart Beat / Arte Piazza
Éditeur : Enix
Date de sortie : 9 décembre 1995
En 1995, Enix crée une société spécifique pour s’occuper de la licence Dragon Quest, puisque Chunsoft est débordé de travail. Heart Beat, constituée de développeurs ayant déjà travaillé sur la licence, s’occupera donc de Dragon Quest VI, du remake de Dragon Quest III sur Super Famicom (décembre 1996), de Dragon Quest VI et du remake de Dragon Quest IV (lire ma chronique du 25 juin 2024).
La sortie de Dragon Quest VI promettait d’être une fête un peu tardive, puisque la PlayStation était sortie depuis un an déjà. Et pourtant les fans furent au rendez-vous pour ce chant du cygne de la saga sur Super Famicom (sans compter les remakes) : plus de 3 millions d’exemplaires vendus, alors que le prix avait été revu à la hausse par rapport aux autres cartouches (environ 100 euros). Malgré ce succès, Enix continua son abandon du sol américain (il faut dire que personne ne voulait prendre le risque d’éditer ce jeu aux USA) et le titre resta sagement au Japon pendant des années. Pas de bol, c’est mon préféré.
Mais qu’apporte ce sixième opus ? Tout comme dans DraQue III (très apprécié par les fans), DraQue VI possède un système de classes. Une fois que les personnages se sont spécialisés dans quelques classes, ils peuvent débloquer des classes spéciales permettant d’obtenir des sorts ou des coups dévastateurs, jusqu’à la classe de Héros. Rien de bien neuf, mais c’est néanmoins un système qui permet de faire passer la pilule des combats à répétition (un classique des JRPG).
Verdict : 19/20
Le scénario de Dragon Quest VI est un bijou, mélangeant songe et réalité. Il est en plus servi par un nombre colossal d’endroits à visiter (sur deux mondes), des animations pendant les combats (oui, c’était nouveau pour cette franchise) et des graphismes vraiment magnifiques. S’il est mon préféré, c’est pour tout cela, mais également pour le charme indéfinissable qui s’en dégage. Moins rigide que les autres, plus onirique… Il est certainement un RPG que vous ne pouvez pas vous permettre de rater.